vendredi 19 février 2016

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vendredi 29 juin 2012

Qui couche dès le premier soir ?

D'après une enquête Britannique, les femmes trentenaires seraient davantage disposées à coucher dès le premier rendez-vous que celles âgées de vingt ans.

Elle sont 34% à avouer coucher dès le premier soir alors que ce chiffre tombe à 12% chez les 24-27 ans. Ces dernières préfèrent attendre le troisième soir.

Micaela Schaefer supportrice la plux sexy de l'Euro


La sulfureuse Micaela Schaefer s'était fait remarquée il y a peu avec une tenue incroyablement provocante lors de la présentation du film Men In Black 3. Elle revient aujourd'hui en mode supportricebody-painting pour notre plus grand plaisir. Décidément, tous les voyants sont au vert pour les Allemands !

  

jeudi 5 avril 2012

Katsuni dans le nouveau clip de Electronic Conspiracy

Katsuni met le feu en tant que danseuse dans le dernier clip de The Electronic Conspiracy. Regardez :

Un prêtre propose des cours de sexe


Dès le mois de mai, un Père jésuite va organiser à Menzingen une formation sur la sexualité destinée aux ménages, mariés ou non. Des exercices pratiques sont également prévus.


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Au moyen d’exposés, de discussions et de yoga, des couples pourront apprendre une nouvelle approche de la sexualité à la Lassalle-Haus de Menzingen. A travers ces cours, les participants sont amenés à trouver un chemin «qui dépasse le traditionnel quart d’heure de sexe à deux», confie le directeur du cours et théologien Eugen Bütler dans les colonnes de la «Neue Luzerner Zeitung».

Fidèle à la devise «learning by doing» (apprendre en faisant), les stagiaires pourront non seulement suivre les exposés théoriques, mais aussi s’essayer à des exercices pratiques. «Durant le cours, nous donnons la possibilité aux participants de se retirer dans leur chambre. Afin de mettre en pratique ce qu’ils viennent d’apprendre», confie le Père
jésuite Christian Rutishauser, directeur de la Lassalle-Haus. Il se dit conscient que ce cours explore de nouveaux horizons et qu’il est inhabituel de la part de représentants de l’Eglise. Du reste, l’ecclésiastique a déjà reçu «quelques réactions critiques», confie-t-il. Par ailleurs, «20 Minuten» n’a pas réussi à savoir ce que l’évêché de Bâle ou l’ordre des Jésuites de Suisse pensaient de cette formation.

Concrètement, le cours est également ouvert aux couples non mariés. Christian Rutishauser n’y voit d’ailleurs aucun inconvénient. Il ajoute: «L’E­glise ne devrait pas être si crispée lorsqu’il s’agit de traiter du thème de la sexualité.»

samedi 17 mars 2012

La plus grosse poitrine du monde


Récemment, Sheyla Hershey, une brésilienne âgée de 32 ans revendiquait avoir la plus grosse poitrine du monde. Visiblement, cette femme fait encore plus fort dans la course à la plus grosse poitrine du monde et exhibe fièrement ses vidéos sur Internet. Regardez c'est impressionnant :


La taille du pénis rétrécit


Une récente étude scientifique menée en Italie montre que les jambes et les bras des hommes ne suivent pas la même évolution que la taille du pénis qui réduirait d'année en année.

La taille du sexe des hommes du 21e siècle a, en moyenne, un centimètre de moins que celui des hommes du milieu du 20e siècle. En effet, en 1948 si la taille moyenne était de 9,7 cms, elle n'est plus que de 8,9 cms en 2012. Ces évolutions seraient dues aux changements environnementaux.

L'étude s'est basée sur un échantillon de plus de 2000 personnes âgées de 19 ans.

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Politiquement correct : Sommes-nous les rois de la langue de bois ?


Le politiquement correct s'est répandu en France, notamment dans le domaine de la santé. Une pratique qui n'est pas sans poser problème.



Personne à mobilité réduite, à sexualité alternative, enfant différent... Apparu dans les années 1960 aux Etats-Unis, le politiquement correct a été inventé pour lutter contre toute stigmatisation d'un groupe de personnes en fonction de ses caractéristiques.
Depuis, il a fait son chemin dans de nombreux domaines de la société.
Une infantilisation de la société
En France, son usage remonte au début des années 1990. Sous couvert d'humanisme, il est alors de bon ton d'employer ces néologismes. Le champ lexical de la santé est particulièrement propice au politiquement correct. Des termes qui pourraient heurter les sensibilités sont peu à peu remplacés.
Les aveugles deviennent des non-voyants, l'avortement se transforme en interruption volontaire de grossesse. On évoque une longue maladie à la place d'un cancer et on parle d'accélération de fin de vie plutôt que d'euthanasie. Un vocabulaire pointé du doigt par certains qui dénoncent une infantilisation de la société. Celle-ci serait devenue incapable d'affronter des propos trop directs.
« Il y a une tyrannie de la transparence aujourd'hui. Cela fait débat. Je ne suis pas persuadée qu'on ait envie de tout entendre. C'est aux soignants de percevoir les signaux. Ils doivent pouvoir formuler des messages graves en adéquation avec la capacité psychologique de leurs interlocuteurs à les entendre », nuance Joanna Nowicki, professeur en sciences de l'information et de la communication à l'université de Cergy-Pontoise.
Un conformisme de la pensée
En attendant, de l'autre côté de l'Atlantique, où le politiquement correct est largement entré dans les mœurs, certaines dérives sont apparues. Aux Etats-Unis, qualifier un patient d'obèse (au lieu de personne différemment proportionnée), d'alcoolique (personne à sobriété différée) ou de drogué (personne présentant une conduite addictive, terme d'ailleurs à la mode dans l'Hexagone) peut vous créer des ennuis, voir des poursuites judiciaires.
Joana Nowicki reconnaît qu'il faut rester vigilant. « La grande dérive c'est l'auto-censure. Quand l'usage de mots pour qualifier un groupe de personnes - femmes, handicapées - devient obligatoire, il y a danger. Cela revient à imposer une manière de voir le monde. C'est une normalisation, un conformisme de la pensée », explique-t-elle.
Les rois de la langue de bois
Cependant, en France, nous sommes aujourd'hui encore assez loin des pratiques américaines. Si certains mots sont passés dans le langage courant, d'autres peinent à prendre racine. « La culture française s'adapte assez mal au politiquement correct. L'esprit français aime bien jongler avec la langue, avec l'implicite. En France, on dit sans dire mais en disant et seul un milieu averti comprend. Nous sommes plutôt dans la langue de bois », analyse Joanna Nowicki. La spécialiste rappelle d'ailleurs que les professionnels de santé ont toujours employé un vocabulaire jargonnant.
Autrefois, les médecins communiquaient ainsi entre eux en latin afin que les non-initiés ne les comprennent pas. Un autre problème...
Judith Korber

Hey, Marine Le Pen ! Le planning famillial, « c’est un refuge »



Nouvelle annonce détonante de Marine Le Pen : exit les IVG dans les hôpitaux si la candidate est élue aux élections présidentielles. La chef de fil frontiste considère cette pratique médicale comme « un avortement de confort ».  Mais est-ce un confort de frapper à la porte d’un établissement lorsqu’on est perdue ?



Avoir une vie sexuelle épanouie n’est pas simple. On a tous des doutes. On est tous concernés par des contraintes. Les mœurs évoluent mais le sexe reste un sujet tabou. Heureusement, contraception, avortement, sexualité sont des thèmes abordés sans crainte dans les plannings familiaux. Ces centres médicaux informent et prennent en charge tous ceux qui s’y rendent.

Le Mouvement Français pour le Planning Familial

La devise de cette association ? Liberté, égalité, sexualité. En fait, c’est un lieu de parole concernant la sexualité et les relations amoureuses. Son but ? « Que chaque homme et chaque femme, jeune ou adulte, vive dans le partage, le respect et le plaisir », affirme-t-on sur le site internet dédié. Une permanence est proposée le lundi de 14 h à 19 h, le mardi de 11 h à 13 h et le jeudi de 12 h à 15 h. Gratuit et anonyme, le centre permet aux personnes aux faibles revenus d’accéder aux mêmes services que tout le monde.

Qu’en est-il vraiment ?

Pour le savoir, rendez-vous au Planning situé rue Vivienne dans le XIIIème arrondissement de Paris. Sur un plan il est indiqué près de la place de la Bourse. On imagine donc un endroit chic. Mais plus on s’en approche, plus on s’engouffre dans des rues grises aux murs sales et abîmés. Caché dans un immeuble, le centre ne se remarque pas pour celui qui ne le cherche pas. Des escaliers en colimaçon et un couloir étroit mènent à une porte rouge vif. Un contraste dans cet univers obscur. Lorsque la porte émaciée s’ouvre, la différence s’accentue : on découvre  une salle lumineuse et bien organisée.

Midi tapante. Les visiteuses affluent. Face à l’effervescence, le personnel du centre reste d’un calme imperturbable. Eve, 27 ans, est conseillère conjugale. Aujourd’hui elle se charge de l’accueil. Le décor austère de l’extérieur disparait. Il est remplacé par des murs d’un blanc éclatant, « une salle d’attente féministe » avec une documentation foisonnante sur différents thèmes (relations dans un couple, violence conjugale ou encore contraception). L’attente est longue mais l’accueil est chaleureux. Les femmes sont mises en confiance. Ici on est écouté, il n’y a pas « de jugement de valeur ». Aimer sans peur, équilibre du couple, maternité heureuse, sont des slogans affichés de part et d’autre dans la salle.

Un paradoxe s’impose.

On affirme que « la parole est libérée ici ». Le personnel, très accueillant, répond « sans problèmes » aux questions qui lui sont posées. Il met en confiance les femmes mais n’en manifeste aucune envers les journalistes. Lorsqu’il s’agit de poser des questions précises aux visiteuses (les premières concernées) le ton change. La surveillance se renforce pour une raison étrange. «Il faut quelqu’un avec vous pour superviser tout ça», nous dit-on. Est-ce par peur de faire fuir ces femmes un peu perdues ? Aussi StreetGeneration est-il contraint de recueillir les témoignages à l’extérieur du Planning Familial. «On est perdu», confient Alexandre, 17 ans et Violaine, 16 ans. « La seule solution qu’on a trouvée pour savoir ce qu’on doit faire, c’est le Planning», ajoutent-ils. Violaine est enceinte d’Alexandre et n’ose en parler à personne, « surtout pas aux parents ».

On se rend vite compte de l’importance de ces centres. or les difficultés financières sont permanantes. La menace d’une baisse des subventions publiques plane. En 2009, 49 % des financements accordés devaient être retirés en conséquence d’une réforme. C’est pourquoi, le Mouvement Français pour le Planning Familial a gelé les accords avec le gouvernement Manifestations, rassemblements, pétition (200 000 signatures au total) ont porté leurs fruits. Mais cela reste une bataille permanente.

Imaginez la sexualité des filles, des beurettes notamment, dans les banlieues. Elles ont entre 15 et 20 ans. A l'école, il y a des cours d'éducation sexuelle. Mais ils sont mixtes. Souvent, les garçons rigolent. Ils ne craignent pas de tomber enceinte, rares sont ceux qui se préoccupent de contraception. Quand ces filles ont un petit ami, elles voudraient prendre la pilule, discrètement, sans le dire aux parents. A qui en parler ? Aux professeurs ? Difficile. Parfois, l'infirmière scolaire les aide. Mais pas toujours. Et puis, dans les centres d'apprentissage, bien souvent il n'y en a pas. Où aller ? Des études montrent qu'en France, pour quatre filles sur cinq, le premier Planning familial est à 100 kilomètres. Quand elles s'y rendent, elles peuvent se faire repérer par un proche. Parfois, comme dit Jeannette Bougrab, la secrétaire d'Etat à la jeunesse, "elles sont considérées comme des putes", subissent des pressions. Les grands frères. Les voisins. Finalement, beaucoup se retrouvent enceintes. Puis se font avorter. Une galère souvent. Un gynécologue-obstétricien, Israël Nisand, vient de remettre un rapport alarmant au ministre de la santé. 90 000 jeunes femmes de 17 à 25 ans ont subi une IVG en 2010. 12 000 mineures de 15 à 17 ans. Il parle d'"irresponsabilité collective", de "sujet tabou", de "dispositifs inappliqués". Il appelle les laboratoires pharmaceutiques et la Sécurité sociale à joindre leurs efforts pour rendre la pilule gratuite. Il conseille la généralisation d'un "forfait contraception" anonyme pour toutes les jeunes filles, même mineures. A ce jour, le ministre Xavier Bertrand ne veut "rien entendre", dit Nisand. Pourtant, il faudra bien qu'un jour les vieux politiciens l'acceptent : les jeunes voudraient baiser tranquillement.

samedi 3 mars 2012

Sexe, drogue... : Costa Crociere dément les accusations d'une ex-salariée

La compagnie Costa Crociere a démenti vendredi le témoignage d'une de ses ex-salariés, qui a décrit une atmosphère de débauche à, affirmant que cette personne avait dû dans le passé être «débarquée pour motifs disciplinaires». Le quotidien La Stampa a publié jeudi le témoignage qu'une infirmière, ex-employée de la compagnie, a livré aux enquêteurs sur le naufrage du Costa Concordia le 13 janvier. SUR LE MÊME SUJET Sexe, drogue, alcool : des ex-salariées accablent Costa Croisières Selon le quotidien, elle a affirmé que «la corruption, la drogue et la prostitution» régnaient à bord des navires de la compagnie Costa.
«Les officiers et l'équipage étaient très souvent saouls», affirme Mery G., qui a travaillé sur le Costa Concordia pendant deux mois en 2010 avant de démissionner, dans un témoignage publié par le quotidien mais qui n'a pu être confirmé de source indépendante. «On se demandait souvent pendant les fêtes qui sauverait le bateau s'il y avait une urgence», a-t-elle raconté, ajoutant avoir été victime de harcèlement sexuel de la part d'un membre d'équipage «complètement drogué».


Deux ex-employés de Costa Croisière ont livré des témoignages accablants sur la compagnie dans l'enquête sur le naufrage du Costa Concordia le 13 janvier. 

«J'ai vu de mes propres yeux des officiers prendre de la cocaïne» Un autre témoignage provient d'une ex-infirmière, Valentina B, qui a travaillé, également en 2010, sous les ordres du commandant Francesco Schettino, à bord d'un autre bateau, le Costa Atlantica. Selon elle, «la corruption, la drogue et la prostitution» régnaient à bord. «J'ai vu de mes propres yeux des officiers prendre de la cocaïne», assure-t-elle, dénonçant au passage «les conditions de l'équipage, réduit à l'esclavage par les commandants».

Dans un communiqué publié vendredi soir, Costa qualifie ces allégations de «privées de tout fondemen» et ajoute que l'infirmière «avait été débarquée pour motifs disciplinaires». La compagnie «rappelle avec une fermeté absolue qu'à bord des navires de sa flottes, il existe des mesures strictes de sécurité et de surveillance en ce qui concerne la possession et l'utilisation de drogue». Tout membre d'un équipage «qui possèderait ou ferait usage de stupéfiants ou de drogues serait soumis à des sanctions disciplinaires et serait débarqué (...) Des contrôles et actions  préventives sont menées à bord pour décourager de tels comportements», insiste la compagnie, selon laquelle le personnel de garde «doit s'abstenir de boire de l'alcool au moins quatre heures avant de prendre son tour».

Le commandant Schettino aurait déjà provoqué un incident en 2010

La Stampa relate une autre information, cette fois concernant directement le commandant du Costa Concordia.
Le commandant Schettino aurait déjà provoqué un incident en 2010 en entrant trop vite dans un port allemand, selon la Stampa, une accusation tempérée dans la soirée par la compagnie Costa crociere. Le capitaine Francesco Schettino «a manoeuvré à une vitesse de 7,7 à 7,9 noeuds en entrant dans le port de Warnemunde (nord), causant des dommages sur le navire de croisière Aida Blu», selon une lettre notifiée par son employeur après les faits et publiée par le quotidien La Stampa.

Dans la soirée, la compagnie Costa crociere a «précisé» que le capitaine n'avait pas «provoqué d'acciden».
A l'époque, la compagnie «l'avait invité à une plus grande attention et à mieux connaître les documents qui règlent la navigation dans le port en question», a précisé Costa dans un communiqué.

«Le commandant Schettino n'avait jamais eu d'accidents au cours  des six ans pendant lesquels il a été commandant de la Costa et n'a été soumis à aucune sanction disciplinaire au regard de la loi italienne et de la convention collective», ajoute la compagnie.

Francesco Schettino, en résidence surveillée, est poursuivi pour homicides multiples par imprudence, naufrage et abandon du navire. Au total , neuf employés de la compagnie Costa sont poursuivis dans cette affaire. Le naufrage du Costa Concordia sur l'île italienne du Giglio a fait 32 morts.

Des plaintes ont également fleuri de toute part auprès de la compagnie, filiale du géant américain Carnival. Rien qu'aux Etats-Unis, 39 passagers du paquebot ont déposé une plainte à Miami contre Carnival, réclamant plus de 520 millions de dollars de dommages et intérêts.

jeudi 1 mars 2012

le gérant d'un magasin de sex toys parisien a été condamné le 29 février dernier pour "délit de mauvaises moeurs"


Suite à la plainte déposée par l'association catholique CLER Amour et famille, le gérant d'un magasin de sex toys parisien a été condamné le 29 février dernier pour "délit de mauvaises moeurs" par le tribunal correctionnel de Paris. Le "Love shop" a ouvert en 2008 dans le 4e arrondissement de Paris à 90 mètres de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri. Il propose des huiles de massage, de la lingerie fine, des godemichés, des vibromasseurs et d'autres objets coquins.

Condamné par la 10e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, le 29 février dernier, à verser un euro de dommages et intérêts à CLER Amour et Famille pour avoir enfreint la loi sur la protection de l'enfance de 1987, réformée en 2007, Nicolas Busnel, le gérant du magasin a été dispensé de peine. Son avocat a annoncé qu'il fera appel du jugement, tandis que le gérant du magasin envisage de fermer dans les mois qui viennent. A moins de réorienter la gamme de ses produits, son commerce risque de faire l'objet d'une fermeture administrative pour avoir enfreint la loi interdisant "l'installation à moins de 200 mètres d'un établissement d'enseignement, d'un établissement dont l'activité est la vente ou la mise à disposition du public d'objets à caractère pornographique". Deux problèmes se posent. La loi ne précise, ni ce qu'est "un objet à caractère pornographique", ni si les établissements d'enseignement concernés sont tous les établissements de formation ou seulement ceux réservés aux mineurs.

Diriez-vous que la baisse progressive de l'influence des religions constitue la raison principale de la diffusion de la pornographie  dans la quasi-totalité des pays occidentaux?

Dans la diffusion massive de la pornographie, un très grand nombre de facteurs sociaux comme la sécularisation, l’urbanisation, l’éclatement des familles, la démocratisation de pratiques sexuelles ont certainement joué un rôle. Mais ce sont surtout les changements technologiques qui ont permis la production et la diffusion massive d’images, qui ont été décisifs.

Existe-t-il des œuvres pornographiques dans les grandes traditions religieuses?

Pour la plupart des philosophes et des juristes qui sont intervenus sur cette question, la pornographie est une représentation explicite de la sexualité qui n’a aucune prétention artistique, aucun objectif d’éducation politique ou sociale. Elle ne vise qu’à provoquer une excitation sexuelle. Il existe des représentations de la sexualité par des images ou des écrits dans les grandes traditions religieuses, parfois très explicites (comme les sculptures sur les temples hindous). Toutefois, du simple fait qu’elles ont, ou prétendent avoir, outre leur pouvoir érotique, une fonction d’édification ou de glorification de vertus comme la fertilité, elles ne seront pas jugées « pornographiques » au sens strict ni en droit, ni par les moralistes.

Les religions constituent-elles, encore aujourd'hui le principal obstacle à la pratique libre de la sexualité? Qu'en est-il de la morale séculière et laïque?

On change de registre en parlant des pratiques sexuelles et non de leur représentation. Il est difficile de définir ce que sont des pratiques libres. Disons, qu'elles sont jugées libres quand elles ne sont pas limitées au modèle familial monogame, à partenaires mutuellement fidèles pour l’éternité, hétérosexuel, en vue de la procréation, etc. Dans la mesure où dans la plupart des religions, la sexualité a une fonction de promotion de ce modèle familial unique, elles         représentent certainement un obstacle à une sexualité qui   sortirait de ce cadre. On peut     parfaitement envisager la possibilité que la sécularisation n’emporte pas avec elle le modèle          familial hétérosexuel. Voyez les résistances à l’homoparentalité au nom d’un  prétendu      intérêt de l’enfant ! La notion vague et psychologisante d’intérêt de l’enfant  prend le relais de la religion pour  promouvoir le modèle familial unique et traditionnel.

Quelles formes prend le cloisonnement entre le monde de la « pornographie » et la sphère publique?

La pornographie est un ensemble de représentation par images et écrits dont la diffusion devrait relever, à mon avis,  des  principes et des limites de la liberté d’expression artistique. Mais, dans la plupart des pays même très libéraux, ce n’est pas le cas, parce qu’on considère que la pornographie, n’est pas du grand art et qu’elle ne mérite donc pas la protection dont jouissent les œuvres d’art.  Mais s’il fallait qu’un film ou qu’un livre ait une valeur artistique  évidente pour échapper à la censure, les librairies et les salles de cinéma n’auraient plus  grand-chose à proposer au public. Le traitement des représentations sexuelles explicites me   paraît assez injuste pour cette raison.  Pour ne pas être censurées, elles doivent posséder des qualités artistiques  qu’on ne demande à aucun autre genre de représentation (mélodramatique, comique, etc.)

Quels sont les différents groupes sociaux hostiles à la pornographie? Quels sont leurs points de convergence et de divergence majeurs?

La plupart du temps, il s’agit d’association de défense de la famille marquées à droite voire à l’extrême droite. C’est ce qui fait d’ailleurs qu’elles sont souvent déboutées parce qu’elles n’ont pas vraiment vocation à définir ce qu’est l’art et si une représentation sexuelle  a une valeur esthétique ou non. L’argument de la protection de la jeunesse est leur seule arme, et  son exploitation réactionnaire est bien connue (il a servi à justifier la censure de la BD ou la critique du rock, etc.)

Si la sexualité doit demeurer dans la sphère privée et intime, pourquoi autoriser l'ouverture de commerce comme les sex shops ?

  Il faut faire attention à ce que les lois ne soient pas plus exigeantes pour la définition de ce  qui est autorisé en « public »  et de ce qui doit rester dans le « privé »  selon le style de vie  sexuelle. Certains sont choqués lorsque des gays, des vieux, des laids, des handicapés s’embrassent goulûment en public, et non lorsqu’il s’agit d’un couple jeune, beau,  et   hétérosexuel. Ils auront peut être envie dire aux premiers d’aller faire ça « en privé », alors  qu’ils seront plus indulgents pour les seconds. Ce genre de cas montre que, souvent, ce   qu’on veut renvoyer au « privé », n’est rien d’autre que ce que l'on ne supporte pas   personnellement en raison de ses propres préjugés (homophobes ou autres).
Il s'agit de la même chose, je crois, pour les sex shops.
On pourrait qualifier la lingerie féminine de « pornographique », exiger la fermeture des magasins qui en distribue partout où des enfants pourraient passer, voire demander qu’elle soit vendue « en privé » sur catalogue exclusivement pour ne prendre aucun risque.
Mais personne à part quelques puritains hystériques n’y pense, parce que la lingerie féminine n’évoque pas une sexualité « anormale »,  contrairement aux sex toys.

Le problème de la définition d'un  objet à caractère pornographique par les pouvoirs publics questionne-t-il la légitimité de cette décision  juridique?

Certainement. « Pornographique » est une qualification juridique qui fonde, dans certaines conditions, des sanctions pénales importantes (lorsque des représentations dites « pornographiques » sont susceptibles d’être perçues par des mineurs, entre autres).
Jusqu’à présent seules des représentations par image et écrits pouvaient être dites « pornographiques », pas le corps lui-même ou des objets.
Un sexe en érection n’est pas « pornographique ». Il peut le devenir s’il est filmé et que l’image est diffusée.  En qualifiant des objets de « pornographiques » et pas seulement    des  représentations par images ou écrits, on va au-delà de ce qui était admis jusqu’à    présent,dans un sens beaucoup plus répressif. Les bananes seront peut-être bientôt             interdites d’exposition dans un rayon de 200 m autour des écoles en raison de leur      pouvoir sexuel évocateur !

Selon vous, dans la République laïque, revient-il à l'Etat de s'interroger sur les effets sociologiques et psychologiques de cette présence et valorisation du sexe dans l'espace public?

Dans la conception que je défends au moins, l’État doit faire preuve de neutralité éthique comme il doit faire preuve de neutralité religieuse.  Plus précisément il doit rester aussi neutre en ce qui concerne les conceptions du bien sexuel, qu’en ce qui concerne les croyances religieuses. Le pluralisme moral devrait être aussi largement reconnu et protégé dans la république laïque que le pluralisme religieux. L'Etat ne doit pas dépenser d’argent public pour promouvoir la famille hétérosexuelle et elle seulement, mais pour protéger toutes les conceptions du bien sexuel, du moment qu’elles ne visent pas à causer des torts aux autres.

Comment articuler dans ce cas cette éthique minimale et  la protection  de l'enfance? Par quel biais juridique?

En ce qui concerne l’enfance, de quoi veut-on la protéger exactement ? Est-il légitime de promouvoir pour elle une seule forme de sexualité ? Pensez à la volonté de certains enseignants  d’éduquer à la tolérance sexuelle, dans le souci d’éviter les dépressions ou les suicides de jeunes homosexuels qui n’osent pas « sortir du placard ». Je la trouve bien orientée, alors qu’elle rencontre de fortes résistances chez les plus réactionnaires et les homophobes.
Il y a une telle hypocrisie dans l’argument de la protection de l’enfance ! On a parfois l’impression que, pour les pouvoirs publics, il est plus urgent de protéger les enfants de la vue d’un sexe en érection que de garantir aux plus pauvres un accès à la cantine ! Il me semble qu’il vaut mieux concentrer les efforts éducatifs sur la tolérance sexuelle, et ne pas imposer insidieusement ce modèle sexuel unique qui continue de faire des ravages.

vendredi 17 février 2012

Affaire Vanneste « la fameuse légende de la déportation des homosexuels »


Après ses déclarations sur la « la fameuse légende de la déportation des homosexuels », le député UMP du Nord Christian Vanneste (Droite Populaire)




a reçu le soutien de Serge Klarsfeld mercredi 15 février et celui de... Eric Zemmour sur RTL, jeudi 16 février au matin. Le député du Nord va être néanmoins exclu du parti présidentiel et perdre son investiture aux législatives pour avoir « nié » la déportation d'homosexuels français durant la Seconde Guerre mondiale.


Eric Zemmour : "Vanneste, les homos, la... par rtl-fr


Le ministre gay de Pétain

« A Vichy, le discours officiel  était moralisateur », mais « la réalité était toute autre ». Et là de citer Patrick Buisson et son ouvrage sur Histoire de l'érotisme sous l'Occupation. « La vie sexuelle était alors très débridée. Jean-Paul Sartre dira plus tard qu'on n'a jamais été aussi libre que sous l'Occupation. La soldatesque allemande avait fait de Paris son repos préféré du guerrier, pour les femmes comme pour les hommes.(...) Dans les hautes sphères du pouvoir les homosexuels n'étaient nullement ostracisés. A Vichy, le ministre de l'Education nationale de Pétain Abel Bonnard était surnommé « Gestapette ». Au sein des intellectuels et des artistesles homosexuels n'étaient pas les derniers à être fascinés par l'image de statue grecque qu'offrait la propagande nazie des soldats allemands. » Le polémiste déclare que rappeler ces faits n'est pas faire œuvre de haine mais « simplement un rappel historique ». Pour Eric Zemmour la décision de l'UMP  en fait un parti aux pratiques staliniennes.

Un soutien moral de poids : le chasseur de nazis Klarsfeld

Mercredi c'est autre un soutien qui s'est porté au secours du député du Nord. Serge Klarsfeld, président de l'association des fils et filles de déportés juifs de France, avait réagi en assurant qu'il n'y avait pas eu, à sa connaissance, « d'homosexuel déporté de France » vers l'Allemagne pendant l'Occupation. Le président de la FFDJF a assuré qu'il ne connaissait pas Christian Vanneste. « Parmi les déportés, il y avait des homosexuels mais ils ont été déportés comme Juifs, résistants ou droits communs », a ajouté Serge Klarsfeld. Il a précisé que des homosexuels avaient été emprisonnés par Vichy en raison des lois édictées par l'Etat Français contre les homosexuels.

Christian Vanneste ne s'excusera pas

Christian Vanneste ne veut pas s'excuser comme il l'a expliqué auprès de Grand Lille TV. Il estime seulement avoir été mal compris. Pour entendre ses propos et comprendre ce qu'il a déclaré dans son intégralité sur libertepolitique.com vous pouvez retrouver la vidéo ci-dessous. Critique de l'homosexualité et de son narcissisme, de la forte présence de cette sexualité dans les médias, au cœur du pouvoir même...

FORMATION DES PRÊTRES


LUXEMBOURG - Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, veut inculquer aux séminaristes une vue «positive» de la sexualité pour éviter au maximum les risques d'abus sexuels.


Évêques et experts réunis au symposium de Rome sur la pédophilie ont reconnu les graves lacunes de formation affective des prêtres, et préconisé une sélection rigoureuse et une solide «formation humaine» pour éviter la répétition des abus sur mineurs. Le plus important, selon Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, c'est que les prêtres soient formés à avoir «une vue très positive de la sexualité, et ne la voient pas comme un danger». Interview.

Quel type de séminaire doivent trouver les jeunes candidats au sacerdoce?
Mgr Jean-Claude Hollerich:Quand les jeunes entrent au séminaire, le processus de maturation vers l'âge adulte n'est pas encore terminé. Il faut qu'ils y trouvent une atmosphère de famille pour que ce processus puisse continuer. J'ai peur que dans de grandes institutions, ce processus soit freiné ou interrompu. Il faut d'autres structures, des expériences plus humaines.
Quel doit être le contenu de la formation?
En général, les études ça marche bien. C'est le niveau humain qui ne suit pas. Il faut prévoir plus de stages, par exemple dans des cliniques, mais les stages ont seulement du sens quand ils sont accompagnés. Il faudrait avoir des stages pendant tout le séminaire. Le fait qu'il y ait moins de séminaristes en Europe est une chance pour personnaliser la formation. Des cours d'éducation (sur la sexualité et l'affectivité) sont nécessaires justement pour que les jeunes ne soient pas gênés pour poser des questions. Ils ont besoin d'une direction spirituelle. Elle doit continuer après le séminaire pour les jeunes prêtres qui commencent. Ils ont été dans un milieu très protégé et, tout à coup, il n'y a plus rien.


Les séminaristes d'aujourd'hui sont-ils mûrs? Ceux qui ne le sont pas ne devraient-ils pas choisir la vie de couple hétérosexuel ou homosexuel?
J'ai l'impression que beaucoup de séminaristes ne sont pas encore conscients de leur sexualité, ils promettent le célibat avant de la découvrir. C'est très dangereux parce qu'il faut justement les aider à sublimer leur sexualité au service des autres et de l’Église. L'importance du combat spirituel, une tradition ascétique de l’Église, doit aussi leur être enseignée. Les degrés de maturation sont très différents de personne à personne. Des jeunes de 20 ans peuvent avoir une grande maturité, d'autres à 30 ne l'ont pas encore: alors, il faut les refuser. L'important, c'est l'authenticité. Les gens mariés souffrent de l'infidélité des prêtres. Avec le grand appel à la réévangélisation de l'Europe, il faut des gens solides. Il faudra que les prêtres aient une vue très positive de la sexualité, qu'ils ne la voient pas comme un danger uniquement. Comment peut-on bénir un mariage si on a une vue négative de la sexualité? Pour les prêtres homosexuels, là aussi, il faudrait en parler, et leur dire clairement que le prêtre, même s'il est homosexuel, a les mêmes devoirs de célibat qu'un autre.

mardi 14 février 2012

Une école de la fellation au Japon

Au Japon on n’a pas peur du ridicule surtout à la TV et la dernier concept à la mode est une école de la fellation pour apprendre aux jeunes filles à bien sucer les bananes









Au Japon on n’a pas peur du ridicule surtout à la TV et la dernier concept à la mode est une école de la fellation pour apprendre aux jeunes filles à bien sucer les bananes.



vendredi 10 février 2012

Porno : le piratage bientôt légal aux USA ?




Le piratage de films pornos est-il illégal ? C’est la ligne de défense de Liuxia Wong, une Américaine accusée d’avoir téléchargé un film classé X sans passer à la caisse.

Le studio Hard Drive, spécialisé dans la réalisation de films pornos amateurs, a traduit en justice cette internaute californienne pour avoir piraté son film « Amateur Allure Jen » via les réseaux BitTorrent. Liuxia Wong se défend d’avoir commis un tel acte. Néanmoins, attaqué en justice, elle a choisi de répondre au coup pour coup. Avec une ligne de défense incisive, elle escompte bien mettre en péril le fond de commerce de Hard Drive qu’elle qualifie d’obscène.

Elle ne demande pas de dommages et intérêts, mais simplement une réponse à la question : est-il illégal de télécharger des films pornos ? Pour cela, elle s’appuie avec son avocat sur l’article de la Constitution américaine définissant les droits d’auteur. Pour qu’ils soient perceptibles, la production doit « promouvoir le progrès de la science et des arts utiles. » Des valeurs assez éloignées d'un film à caractère pornographique selon l'accusée.

Mettant en parallèle ce point légal et la nature des productions de Hard Drive, la défense de Liuxia Wong explique que « le travail d’Hard Drive ne promeut pas le progrès de la science ni les arts utiles. » De surcroit, elle allègue que les méthodes de travail du studio de production pourraient même être illégales. En payant des non-professionnels pour faire de la pornographie, il violerait plusieurs lois contre le proxénétisme, le racolage et la prostitution.

Pour l’instant, Hard Drive a demandé à la cour de reporter le procès.

Liuxia Wong qualifie d’obscène le fond de commerce de Hard Drive .alors pourquoi  télécharge - elle un film classé X?


jeudi 9 février 2012

"Rihanna est un fantasme pour les lesbiennes"


Cee Lo Green s'est récemment exprimé à propos de Rihanna. Le chanteur, juré dans The Voice avec Christina Aguilera, a encensé la "sexualité libérée" de la Princesse de la Barbade. Cee Lo Green a confié à Esquire : "J'ai tourné avec Rihanna et j'ai remarqué qu'elle était suivie par la communauté lesbienne. Il y a des lesbiennes à tous ses concerts. Rihanna leur plaît car elle n'hésite pas à se lancer dans des chorégraphies fille sur fille. Son show est très classe et en même temps très sexuel. Et j'adore ça ! J'aime les femmes agressives et désinhibées. Elles m'excitent !". Chaud bouillant le gros Cee Lo ! Mais Cee Lo Green n'est pas le seul que Riri excite. Jessie J s'est lancée pour défi d'embrasser Rihanna sur scène dans un futur proche.

mercredi 8 février 2012

Une institutrice trop libertine licenciée par la direction

Trop bavarde sur sa sexualité, une institutrice britannique a été licenciée par la direction de son établissement après la découverte sur son profil Facebook de propos jugés indécents.


Elizabeth Scarlett enseignait jusqu'il y a peu dans une école primaire du Pays de Galles. Selon le quotidien britannique The Sun, certains commentaires sexuellement explicites auraient été publiés sur le profil de l'institutrice au point de susciter l'indignation de ses collègues, doublement scandalisés par les faits, en raison de la présence d'un grand nombre de mineurs et d'élèves de l'institutrice au sein de sa liste de contacts. Au retour d'un voyage de l'enseignante en Afrique, les commentaires auraient pris une tournure plus indécente: "Je me bourre la gueule, je fais la fête et je me tape des mecs". L'institutrice serait en outre accusée d'avoir évoqué en ligne son attirance pour certains types de vibromasseurs sophistiqués, sans manquer de les décrire minitieusement au passage. Choqué par ces propos inappropriés et l'attitude déplorable de son employée en dehors de l'établissement, le directeur de l'école n'a pas hésité à licencier l'institutrice sur le champ. Elizabeth Scarlett se défend quant à elle d'avoir personnellement composé ces messages et accuse son ex-mari d'en être l'auteur.

Objets érotiques ou porno les sex toys ?


C'est la nuance que doit trancher mercredi le tribunal correctionnel de Paris. La justice est saisie par des associations catholiques contestant l'installation d'un sex shop près d'une école.





Rien de cochon dans la devanture, pas même des canards. La boutique "1969 - Curiosités désirables" est une enseigne discrète située à deux pas du Centre Pompidou. Les magasins voisins vendent des vêtements ; elle, des objets de plaisir dans un décor raffiné : huiles de massage, lingerie haut de gamme, menottes en plumes, coins-coins coquins... Bref, résume le site, "des accessoires pour pimenter votre vie sexuelle, nourrir vos fantasmes et découvrir de nouvelles sensations dans un esprit convivial, sexy et terriblement gourmand". Si l'échoppe offre manifestement tout pour émoustiller les "amoureux et les curieux avides de sensations coquines", elle hérisse le poil de deux associations catholiques. La Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) et l'association CLER Amour et Famille l'assignent en justice ce mercredi.


La raison de leur courroux : la boutique polissonne est située à proximité d'une école et d'un collège et n' oublions pas " en face d une église."  Le hic : la loi sur la protection de l'enfance de 1987, réformée en 2007, interdit "l'installation à moins de 200 mètres d'un établissement d'enseignement, d'un établissement dont l'activité est la vente ou la mise à disposition du public d'objets à caractère pornographique". La boutique "1969 - Curiosités désirables" est située à 90 mètres de l'école Saint-Merri. Pour les deux associations, en vendant des "des vibromasseurs, des boules de geisha, des chaînes anales, des 'cockrings'" (anneaux de pénis, NDLR.), comme elles le détaille, le magasin enfreint la loi. L'infraction est passible de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.


Mais la partie est loin d'être gagnée pour les deux associations, la loi ne définissant pas clairement ce qu'est un «objet pornographique». Pour la respon­sable de la boutique, Valérie Lévy, il n'est question, au 1969, que d'érotisme. «80% de notre clientèle est féminine. Nous ne sommes jamais dans la vulgarité.»

La commerçante en veut pour preuve la vitrine du magasin - interdit aux mineurs, simplement composée d'un fauteuil noir enrubanné et de cœurs en papier. «Contrairement à ce que les associations racontent, nous n'avons jamais exposé de sex-toys en vitrine. Et nous n'avons jamais eu, depuis notre installation ici en 2008, de plainte de voisinage», assure-t-elle. Avant de laisser entendre que les associations chercheraient surtout à récupérer de l'argent dans cette affaire. «Ils demandent 40.000 euros de dommages et intérêts, c'est beaucoup, non?»

Pour l'avocat du gérant de la boutique, 
l'endroit ne vend rien de pornographique. "Ce n'est pas un sexshop, c'est un love-shop, nuance Me Richard Malka à TF1 News. Il n'y a rien de sulfureuxni cabine vidéo, ni publication pornographique... C'est coquin, ludique, plutôt glamour et 70% de la clientèle est féminine." L'avocat dénonce "un procès d'un autre temps", une "nouvelle immixtion du religieux dans la société civile ". Selon lui, "lessex toys sont aujourd'hui complètement acceptés dans la société". "Il n'y a pas un magasin féminin qui n'en parle pas, ils sont vendus à la Redoute, aux trois suisses, chez Sonia Rykiel, des dizaines de films s'en amusent, Sex in the city, par exemple, détaille-t-il avant de soupirer avec une once d'humour. Y a pas de quoi casser trois pattes à un canard". Me Malka parle encore d'"une hypocrisie absolue à poursuivre cette boutique discrète à la vitrine quasi opaque." "On est à des années lumières des représentations sexuelles qui figurent sur les kiosques à journaux, dans chaque rue de Paris !", tonne-t-il.

Il estime enfin que la loi pour laquelle est jugé son client est anticonstitutionnelle car contraire à la liberté de commerce. "Il n'y a pas un périmètre de 200 mètres à Paris, où il n'y a pas un établissement d'enseignement, affirme-t-il. Si la loi était interprétée comme le réclament les parties civiles, il ne pourrait plus y avoir de vente de sex toys à Paris, on devrait fermer tous les établissements qui en vendent, et notamment les Galeries Lafayette ou encore les dépôts de la Redoute! Et Paris deviendrait la seule capitale du monde occidentale où leur vente serait interdite, c'est hallucinant !" Il a déposé une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) à ce sujet.

L'église se préoccupe de la sécurité de nos bambins moi je n'en suis pas si certaine! 


Ne serrait ce pas le fait que la boutique soit juste en face de l'église ?


L'église ne ferait elle pas mieux de s'occuper de ses prêtres pédofiles ? 



vendredi 3 février 2012

Scandaleux de censurer l'affiche du film Les Infidèles !

Dujardin et les affiches de son film Les Infidèles font scandale


Plusieurs affiches du prochain film de Jean Dujardin, ''Les Infidèles'', sont jugées choquantes par certaines féministes.






Les Infidèles - bande-annonce HD par sortiescinema

Ainsi deux plaintes ont été déposées auprès de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), organisme chargé de contrôler les messages publicitaires, rapporte Le Parisien ce jeudi. « Notre jury de déontologie ne s’est pas encore réuni car les plaintes viennent d’arriver. (…) Mais nous estimons déjà que cette campagne est contraire aux règles sur l’image de la personne humaine, bien qu’elle se rapporte au sujet du film, qui est une comédie sur l’adultère. A titre préventif, nous avons d’ores et déjà conseillé à JC Decaux, qui s’occupe de l’affichage public, de retirer les panneaux. Si le jury de déontologie suit notre avis, ils seront de toute façon obligés de le faire », déclare au journal le directeur général de l'ARPP, Stéphane Martin.

Les annonces ont été placées dans la rue le lundi et devaient se retirer une semaine plus tard, mais les accusations "calomnieuses contre les femmes» et «macho» que plusieurs associations avaient présenté à l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP ), cette institution a décidé de les retirer préventivement. Dans un article paru dans L'Express, il est supposé que le scandale médiatique qui a soulevé les affiches peuvent traverser les frontières (et ce matin écho Hollywood Reporter à Los Angeles) et nuire aux chances de Dujardin à la cérémonie des Oscars qui sont livrés le jour 19. Rappelez-vous la publication du dommage à la candidature de Gérard Depardieu en 1991 signifiait un article dans le temps qui y est fait allusion à un viol présumé qui aurait participé à la jeune, quelque chose pour une autre peu probable, à la date visée à l', l'acteur avait ... neuf ans.













Manger «gay» pour rester mince?


Les hommes homosexuels sont-ils plus minces que les hétéros? Ça ne fait aucun doute pour Simon Doonan. Dans son plus récent livre, Gay Men Don't Get Fat - qui est tout sauf un guide pour maigrir! -, il lance des explications tantôt farfelues, tantôt justes sur la sveltesse des gais. Au-delà des clichés, qu'en est-il?
Simon Doonan n'est pas nutritionniste. Il est pilote de style et porte-parole de la chaîne Barneys. Il a été columnist pour The New York Observer pendant 10 ans. On le sollicite de toutes parts pour commenter la mode, de la robe de mariage de Kate Middleton au tapis rouge des Oscars. Faire dans la dentelle? Pas son genre. Son humour est grinçant et irrévérencieux, et son langage, plutôt cru.
Dans Gay Men Don't Get Fat, il avance qu'il existe seulement deux groupes alimentaires: les aliments gais et les aliments hétéros. Dans une entrevue accordée au New York Times, il illustre sa pensée: «Les chips gaies sont cuites au four, les chips hétéros sont frites.» On doit consommer un savant mélange des deux pour garder sa ligne, conseille-t-il. Les mets gais par excellence? Les macarons. Les sushis aussi. À l'inverse, la cuisine mexicaine est totalement hétéro. Tout comme les barbecues, alors que l'on y consomme compulsivement du guacamole et de la bière... avant le repas! «Savent-ils au moins combien de calories et de gras ils ingèrent?» écrit-il sur un ton paniqué.
Les gais, avance-t-il, sont minces parce qu'ils ont moins d'obligations et plus de temps libres, d'où leur abonnement VIP au centre de conditionnement physique. Ils occupent souvent des professions «brûleuses de calories». Suivez un coiffeur ou un designer de vitrine avec un podomètre, suggère-t-il. L'auteur des best-sellers Wacky Chicks et Nasty (à l'origine de la série télé Beautiful People) propose une enfilade de clichés - il ne s'en cache pas - et une bonne dose d'ironie et de dérision (inclure ici autodérision).
La quête du corps parfait
Les hommes homosexuels sont-ils réellement plus minces? Oui, répond Bernard Lavallée, nutritionniste montréalais et auteur du blogue Gay Nutrition (gaynutrition.ca). «Les recherches sur la question sont peu nombreuses et les échantillons étudiés, petits, mais on remarque que les hommes homosexuels ont tendance à avoir un indice de masse corporelle (IMC) moins élevé que les hétéros», explique-t-il.
Plusieurs facteurs entrent en compte. «Les hommes homosexuels accordent davantage d'importance à leur apparence corporelle. Ils en sont plus préoccupés et, en même temps, moins satisfaits de leur corps. La quête du corps parfait, mince et musclé, serait plus accentuée chez eux.» Dans un extrait de la série télé American Dad, Greg, le voisin homosexuel, illustre bien cette réalité. Il souhaite maigrir et confie: «Le brunch est mon unique repas de la journée. Je suis gros pour un gai. Mince pour un hétéro, mais gros pour un gai.»
La pression vient d'une part de la communauté gaie elle-même, selon Bernard Lavallée. «Dès qu'ils vont dans les clubs gais, les homosexuels se sentent jugés sur leur apparence par tous. Est-ce le cas des hétéros qui sortent dans les bars? Les hommes gais déclarent aussi regarder plus de pornographie et seraient donc plus exposés à des modèles de corps parfaits.» Ils pensent, à tort, que pour avoir une vie sexuelle épanouie, ils doivent être des Adonis.
Les entreprises, qui ciblent de plus en plus la clientèle gaie, n'hésitent pas à «faire de l'homme un objet», ajoute le nutritionniste. Sur son blogue, il critique une publicité pour les sous-vêtements Andrew Christian. «Je pense que les hommes gais sont les consommateurs numéro un de sous-vêtements chers. Comment pouvez-vous les amener à en acheter encore plus? Vous leur montrez des modèles avec un corps parfait qui portent votre produit en zoomant sur des entrejambes curieusement énormes, alors qu'ils sont trempés et qu'ils se touchent les uns les autres», écrit-il.
Cette pression n'est pas sans conséquence. «Les troubles alimentaires sont 10 fois plus présents chez les gais que chez les hétérosexuels, indique Howard Steiger, directeur du programme des troubles de l'alimentation à l'Institut Douglas. En moyenne, un tiers des hommes qui ont un trouble alimentaire s'identifient comme gais.»
«Il y a encore beaucoup à comprendre, dit le spécialiste. L'explication liée au modèle socioculturel est la plus acceptée. On présume que la culture gaie met plus l'accent sur l'apparence. Les effets: plus de poursuite de minceur, plus de conditionnement physique, etc. Ces facteurs augmentent le risque de développer des troubles de l'alimentation.
«On sait, d'autre part, que plus une personne - un homme ou une femme - manifeste des intérêts considérés comme «traditionnellement féminins», plus les risques de troubles de l'alimentation augmentent», ajoute Howard Steiger. Les hormones seraient même mises en cause. «Les théories sont spéculatives et la documentation là-dessus est très confuse. Mais on sait que les femmes qui sont plus exposées à l'oestrogène sont associées à un risque plus élevé d'anorexie nerveuse. Est-ce que cela pourrait être le cas chez les hommes? Possiblement, mais on ne sait pas.»
Dans Gay Men Don't Get Fat, Simon Doonan parle surtout de style et aborde la quête de la minceur avec humour. Mais comme il l'écrit, «les généralisations cachent toujours des parcelles de vérité».
Source:
Sophie Allard
La Presse

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